Le folklore : origine et histoire d’un patrimoine vivant
Le mot « folklore » évoque immédiatement les musiques, danses, costumes et traditions des régions. Pourtant, derrière ce terme se cache une histoire riche, à la croisée des chemins entre culture populaire, transmission orale, musique et célébration.
Qu’est-ce que le folklore ?
Le folklore désigne l’ensemble des traditions orales, musicales, dansées, festives et artisanales d’un peuple ou d’une région. Il comprend :
- les contes et légendes
- les chansons populaires
- les danses traditionnelles
- les costumes régionaux
- les rites de fêtes ou de saisons
- les instruments de musique typiques
Ce patrimoine immatériel se transmet de génération en génération, souvent sans écriture, par l’exemple, l’écoute et la répétition.
Une invention du XIXe siècle… pour désigner des traditions bien plus anciennes
Le mot « folklore » apparaît pour la première fois en 1846, créé par l’anglais William Thoms. Il combine les mots folk (peuple) et lore (savoir, connaissance). L’idée : désigner le savoir du peuple, transmis oralement.
Mais bien sûr, les pratiques folkloriques, elles, sont bien plus anciennes ! On retrouve des traces de danses collectives, de musiques rituelles et de chants liés aux saisons dès le Moyen Âge, voire l’Antiquité.
Le folklore en France : un patchwork de traditions régionales
La France est particulièrement riche en folklore, car chaque région a su conserver ses propres traditions, ses costumes, ses langues, ses fêtes et ses musiques.
Quelques exemples :
- La bourrée en Auvergne et dans le Limousin
- La gavotte en Bretagne
- Le branle dans les Vosges
- La farandole en Provence
- Les rondas dans les Pyrénées
- Les fandangos dans le Pays Basque
- Les danses gasconnes dans le Sud-Ouest
Dans le Tarn et ses environs, on retrouve un mélange entre danses de bal (mazurka, scottish, polka) et danses plus spécifiques liées aux coutumes rurales et religieuses.
Le folklore à travers les âges : des champs aux bals populaires
À l’origine, le folklore est souvent lié au travail, aux saisons, aux fêtes religieuses ou villageoises. Les musiques rythmaient la moisson, les semailles, les mariages ou les pèlerinages. La danse était un moment de fête, mais aussi de cohésion sociale.
Au XIXe siècle, face à l’industrialisation, des érudits et musiciens commencent à collecter les chants et danses populaires. C’est ainsi qu’apparaît un véritable mouvement folklorique, avec la création de groupes en costumes, d’écoles de danses et de formations musicales.
Le folklore, une mémoire en mouvement
Contrairement à une idée reçue, le folklore n’est pas figé dans le passé. Il s’adapte, se renouvelle, s’enrichit des influences du monde moderne. L’accordéon a parfois remplacé la vielle à roue, les tenues évoluent, mais l’essentiel reste : l’esprit de fête, de partage, et de transmission.
À l’Orchestre Eric André, faire vivre le folklore, c’est une mission de cœur
Nous croyons que le folklore doit continuer à vivre, non pas comme un musée, mais comme une fête ! C’est pourquoi notre répertoire mêle airs traditionnels, danses populaires, musette et variétés, pour faire danser toutes les générations.
Notre musique est enracinée dans la tradition, mais tournée vers la scène, le public, et la joie d’être ensemble.